0

MIN POUR COMPRENDRE

SAISONS ET POLLUTIONS

 

 

PRÉSENTÉ PAR

 

EN ÎLE-DE-FRANCE, LES SAISONS VARIENT, LES POLLUANTS DANS L’AIR AUSSI.

 

POURQUOI LA QUALITÉ DE L’AIR VARIE SELON LES SAISONS ?

La qualité de l'air dépend avant tout de l'intensité des émissions polluantes, et la présence de pollens dans l’air est liée aux phases de développement des végétaux. Plusieurs facteurs influent sur ces émissions et ces phases de développement des végétaux, en particulier la météo.

 

Celle-ci conditionne aussi la dispersion ou l’accumulation des polluants dans l’atmosphère. Vent et pluie favorisent

la dispersion, le brassage et le lessivage des polluants.

En revanche, les situations anticycloniques persistantes, c'est-à-dire un temps sec et ensoleillé, accompagnées d'une absence de vent au sol peuvent entraîner une accumulation progressive des polluants.

Qu’est-ce qu’une émission polluante ?

Les pollens aussi sont des polluants de l’air

Impacts et sources

 

À CHAQUE SAISON SA POLLUTION

Lorsqu’on parle de polluants de l’air d’origine humaine et de saison, deux grandes périodes se détachent sur l’année :

la période hivernale et la période estivale. L’hiver et l’été sont en effet caractérisés par des sources de polluants et des conditions météo spécifiques. Le printemps et l’automne ne sont pas aussi tranchés sur ces facteurs.

 

 

Concernant les pollens, certaines végétations commencent à en libérer dès janvier, même si la période de pollinisation la plus importante reste le printemps.

Calendrier pollinique

Liens entre pollen & pollution

 

EN ÉTÉ : COUP DE CHAUD ET PIC D’OZONE

 

MÉTÉO

+

SOURCES

+

+

 

POLLUANT LE PLUS PRÉSENT

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

+

 

MOMENT DE LA JOURNÉE

 

ZONE LA PLUS TOUCHÉE

+

+

Le bon geste

Durant cette période, les journées les plus froides correspondent aux journées les plus polluées, notamment du fait du recours au chauffage qui entraîne des émissions de polluants spécifiques liés à la combustion de fioul et de bois. Cette source s’ajoute aux émissions du trafic routier et de l’industrie. Les conditions météo hivernales influent aussi de manière prépondérante sur les niveaux de pollution enregistrés en Île-de-France. Elles sont souvent moins favorables à la dispersion de la pollution émise localement, notamment le matin. Il est ainsi plus fréquent de rencontrer des situations de vent faible, avec des phénomènes de masses d’air bloquées au sol.

 

Ce phénomène météorologique appelé inversion

« thermique » (ou de température) contribue à l’accumulation des émissions locales de polluants. L’ensemble de ces phénomènes (inversion de température, émissions importantes dues aux températures très froides) peut conduire à des niveaux de pollution très importants.

 

Pour les pollens, la période des températures froides est nécessaire à certaines espèces de végétaux pour permettre leur floraison, puis la production de pollen issu des fleurs. La photopériode, qui est l’influence de la durée des jours, est un autre facteur jouant sur la floraison et donc la future pollinisation.

EN HIVER, ATTENTION AUX PARTICULES

 

MÉTÉO

+

SOURCES

+

 

POLLUANTS LES PLUS PRÉSENTS

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

+

+

 

MOMENT DE LA JOURNÉE

+

 

ZONE LA PLUS TOUCHÉE

+

Le bon geste

Durant cette période, les importantes variations de température peuvent conduire à des conditions peu dispersives. Ces situations sont propices à la formation de particules dans l’atmosphère, qui peut être favorisée par l’utilisation passée ou présente d’engrais agricoles. Ce phénomène s’ajoute aux sources déjà présentes (chauffage encore utilisé le matin), trafic routier, chantiers, et explique les niveaux mensuels maximum en particules.

 

Le printemps est aussi la saison de floraison de beaucoup de plantes et donc une période de forte teneur en pollens dans l’air. Or, on sait que la pollution atmosphérique augmente le caractère allergène des pollens ; les deux éléments combinés ont donc un impact notable d’un point de vue sanitaire.

AU PRINTEMPS : POLLENS ET POLLUTION NE FONT

PAS BON MÉNAGE

 

MÉTÉO

SOURCES

 

POLLUANTS LES PLUS PRÉSENTS

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

+

+

+

+

Le bon geste

 

LA PÉRIODE AUTOMNALE

L’automne est peu propice aux niveaux élevés de pollution, grâce notamment aux températures :

 

 

• Elles sont moins chaudes que durant l'été et l’ensoleillement est plus faible, les niveaux élevés d’ozone ne sont donc plus d’actualité.

 

• Elles sont encore douces, avec moins de situations aux conditions peu dispersives et un faible recours au chauffage.

 

À la fin de l’été et en automne, une période de pollinisation est encore observable pour quelques herbacées, comme l’armoise et l’ambroisie.

• Températures froides

• Inversion de température

• Vent faible

 

MÉTÉO

• Trafic routier

• Chauffage

• Industrie

SOURCES

• Particules (PM10 et PM2.5)

• Dioxyde d’azote (NO2)

 

POLLUANTS LES PLUS PRÉSENTS

• Noisetier

• Aulne

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

Les conditions sont souvent moins favorables à la dispersion au petit matin et le soir, ce qui coïncide avec les heures de pointe du trafic routier. Les concentrations maximales de polluants sont donc souvent enregistrées le matin et le soir.

MOMENT DE LA JOURNÉE

Généralement dans le cœur de l’agglomération parisienne, là où les sources sont les plus importantes.

 

ZONE LA PLUS TOUCHÉE

• Températures froides le matin

• Conditions quasi-estivales en journée

 

MÉTÉO

• Trafic routier

• Chauffage

• Industrie

• Agriculture (utilisation d’engrais)

SOURCES

• Particules (PM10 et PM2.5)

• Dioxyde d’azote (NO2)

 

POLLUANTS LES PLUS PRÉSENTS

La majorité des arbres :

     

     

• Bouleau

• Charme

• Chêne

• Frêne

• Saule marsault

 

               Plantes :

     

 

        • Plantain

        • Dactyle aggloméré

        • Flouve odorante

        • Vulpin des prés

       

 

 

               Plantes :

     

 

        

        • Plantain

        • Dactyle aggloméré

        • Flouve odorante

        • Vulpin des prés

       

 

 

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

 

Évolution des concentrations moyennes mensuelles

relevées en Île-de-france

moyenne sur 10 ans (2012-2022)

AVRIL

SEPTEMBRE

MARS

 

Évolution des concentrations moyennes mensuelles

relevées en Île-de-france

moyenne sur 10 ans (2012-2022)

 

Concentrations relevées en Île-de-France en période estivale et hivernale

par polluant sur 10 ans (2012-2022)

+      %

+      %

+      %

+      %

• Températures chaudes

• Ensoleillement, journée plus longue

• Import de particules et d’ozone

 

MÉTÉO

• Trafic routier

• Industrie

• Végétation

 

 

SOURCES

• Ozone (O3)

 

POLLUANT LE PLUS PRÉSENT

Les plus présents en période estivale :

les herbacées puis les graminées

 

• Armoise

• Ambroisie

• Pariétaire de Judée

• Fléole des prés

• Fromental

• Houlque laineuse

• Ivraie vivace

 

POLLENS LES PLUS PRÉSENTS

La formation de l’ozone nécessitant le rayonnement solaire, les niveaux sont au plus haut entre 15h et 19h.

MOMENT DE LA JOURNÉE

MIN POUR COMPRENDRE

SAISONS ET POLLUTIONS

 

 

PRÉSENTÉ PAR

En fonction de la saison et de la météo, la pollution de l’air varie. Mais le climat aussi joue un rôle sur la qualité de l'air que l’on respire.

UNE HISTOIRE DE MÉTÉO... ET DE CLIMAT

HAUT DE PAGE

Le temps de formation de l’ozone et le déplacement des masses d’air impliquent des niveaux plus importants de ce polluant en zone périurbaine et rurale.

 

ZONE LA PLUS TOUCHÉE

En période estivale, les journées chaudes et le fort ensoleillement sont propices à la formation d’ozone (O3).

 

Même si ce polluant est présent toute l’année, ses niveaux augmentent en été.

En effet, l’ozone n’est pas émis directement, mais se forme par réactions chimiques à partir d'autres polluants, en particulier les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) se trouvant dans l’atmosphère, sous l’action des rayons UV du soleil. Ce phénomène peut être aggravé par l’arrivée d’air chargé de pollution. 

 

Concentrations relevées en Île-de-France en période estivale et hivernale

par polluant sur 10 ans (2012-2022)

+      %

+      %

+      %

+      %

PARTAGER